Adi Shoham

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Avant de se faire enlever le 7 Octobre, Adi avait une vie normale.

Adi a 38 ans, elle est citoyenne allemande et psychologue, elle est mariée à Tal, citoyen autrichien, ils ont deux enfants, Navé et Yahel Neri, âgés de 8 ans et 3 ans. Ils habitent Maalé Tsvia dans le Nord du pays, ce week-end du 7 octobre, ils sont venus passer Simha Thora avec la famille de Adi dans le Kibboutz Bééri, où Adi a été élevée et où vivaient ses parents Shoshan et Avshalom Haran. 


Au matin du samedi noir, suite aux alertes, la famille se réfugie dans la chambre sécurisée, Yuval, le frère de Adi, rentre en contact avec eux : « Il y a des terroristes armés et masqués partout. On ne pense pas s’en sortir vivants. » lls n’ont plus entendu parler d’eux depuis. Par la suite, les terroristes du Hamas ont incendié la maison avec une technique qui pouvait élever la température à plus de 3000 degrés, et la famille, à l’abri depuis de longues heures dans la chambre de guerre, est forcée de sortir car la chambre sécurisée se transforme alors en four. 


La plupart des membres de la famille de Adi est kidnappée, Tal et Adi, leurs deux enfants, Navé et Yahe Neri, 8 et 3 ans, la maman de Adi, Shoshan Haran, la tante de Adi, Sharon Avigdori (soeur de son père Avshalom), psychologue spécialisée, et la fille de cette dernière, Noam, âgée de douze ans. Son père Avshalom, sa tante Lilach et son oncle Avitar, ont été assassinés. 


La véranda de la maman de Adi abritait habituellement « une clinique » pour orchidées. Elle avait la main pour leur redonner vie et les personnes venaient les lui confier. Maintenant, il reste une maison brûlée sans vie. Le 7 octobre, la famille Shoham a payé le prix fort du terrorisme et de la barbarie. « Est-ce qu'on les cajole quand ils pleurent ? » « Où sont-ils ?... Est-ce qu'on leur donne à manger ?... Et s'ils sont malades, est-ce qu'ils sont soignés ? » Depuis près d’un mois, les mêmes questions alimentent un cauchemar interminable.