Tal Shoham
Avant de se faire enlever le 7 Octobre, Tal avait une vie normale.
Tal a 38 ans, il est de nationalité autrichienne, il est marié à Adi, citoyenne allemande, ils ont deux enfants, Nave et Yahe Neri, âgés de 8 et 3 ans. Il habite Maalé Tsvia dans le Nord du pays, le 7 octobre, il séjourne dans le Sud, au Kibboutz Bééri, accompagnée de sa femme et de ses deux enfants, il passe le week-end de Simha Thora chez ses beaux-parents (Shoshan et Avshalom Haran).
Au matin du samedi noir, les terroristes entrent dans leur maison et l’incendient. La famille s’enferme dans la chambre renforcée où ils restent de longues heures au terme desquelles leur famille perd le contact téléphonique avec eux. Les terroristes du Hamas ayant mis le feu à leur maison, la famille entière est forcée de sortir, la famille Shohan au complet, Tal et Adi, 38 ans et leurs deux enfants, Navé et Yahel Neri, 8 et 3 ans, sont capturés et emmenés à Gaza.
Une tante raconte avoir reçu un message de leur part sur WhatsApp à 7 h 30 samedi 7 octobre, leur disant être dans une chambre sécurisée : « Il y a des terroristes armés et masqués partout. On ne pense pas s’en sortir vivants. » Ils n’ont plus entendu parler d’eux depuis. « Est-ce qu'on les cajole quand ils pleurent ? » « Où sont-ils ?... Est-ce qu'on leur donne à manger ?... Et s'ils sont malades, est-ce qu'ils sont soignés ? » Depuis près d’un mois, les mêmes questions alimentent un cauchemar interminable.
Son père, Gilad Korngold, est en contact régulier avec les autorités israéliennes, il fait confiance en son président Isaac Herzog cependant plus les jours passent plus il doute : « On doit les libérer aujourd’hui et pas demain » a-t-il dit. « Bientôt, ils les utiliseront comme bouclier humain. »